Cécile Kohler et Jacques Paris : pourquoi leur retour en France n’est pas immédiat

Libérés après plus de trois ans et demi de détention en Iran, Cécile Kohler et Jacques Paris ne peuvent pas encore regagner la France. Les deux ex-otages, désormais hébergés à l’ambassade française à Téhéran, restent soumis à une mesure de liberté conditionnelle imposée par la justice iranienne.

Publié : 9h59

Une liberté encore sous conditions


Sortis mardi 4 novembre de la prison d’Evin, Cécile Kohler et Jacques Paris ne sont pas totalement libres de leurs mouvements. Condamnés le mois dernier pour espionnage, ils restent soumis à une surveillance judiciaire et n’ont pas l’autorisation de quitter le territoire iranien pour l’instant.


Selon les autorités de Téhéran, ils font toujours l’objet d’une procédure liée à des infractions touchant à la sécurité nationale, et leur départ ne pourra intervenir qu’après une « prochaine étape judiciaire ».


Hébergés et protégés à l’ambassade de France


Après 1 277 jours de captivité, les deux Français ont été transférés à l’ambassade de France à Téhéran, où ils se reposent et bénéficient d’un accompagnement consulaire.« L’essentiel est acquis, ils sont en sécurité », a indiqué l’ambassadeur Pierre Cochard sur France Inter, se montrant prudent mais rassurant.


Paris poursuit les négociations


Dès l’annonce de leur libération, Emmanuel Macron avait salué une « première étape » et appelé à poursuivre le dialogue pour obtenir leur retour.


Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, l’a confirmé : aucune date de rapatriement n’est encore arrêtée, mais la diplomatie française entend « n’épargner aucun effort » pour permettre aux deux enseignants de rentrer au plus vite.