Holcim Altkirch se décarbone
Un préfet qui part, une sous-préfète qui s'installe. Dans le Haut-Rhin, ça bouge dans la préfectorale.
/medias/K5TLO8CvoX/image/Capture_d_e_cran_2025_05_30_a__09_32_231748590437235.png)
C'est Thomas Dimichele, le directeur de cabinet du préfet du Haut-Rhin, qui a présidé à Colmar la cérémonie de la Journée nationale de la Résistance, hier. Depuis vendredi, le Haut-Rhin n'a plus de préfet après la démission de Thierry Queffélec, le fonctionnaire a été relevé à sa demande.
Toute autre ambiance Altkirch où l'arrondissement a de nouveau un sous-préfet, en l'occurrence une sous-préfète : Noémie Piaskowski. Cette Nordiste de 42 ans entre dans la fonction. Elle connaît le milieu, elle qui a collaboré à la préfecture du Bas-Rhin. Architecte urbaniste de formation, la représentante de l'État a consacré sa première visite à la cimenterie Holcim comme son prédécesseur.
Holcim Altkirch est quasiment centenaire. Elle fait partie d'un regroupement de 6 sites et emploie une centaine de personnes sur 90 hectares, dont 81 de carrière. Malgré sa capacité de 400 000 tonnes de ciment annuelles, Altkirch est considérée comme une petite cimenterie qui est entrée dans un monde nouveau, celui de la décarbonation. L'usine est à la croisée des chemins. Le ciment qu'elle sort aujourd'hui ne sera plus vendable en 2030. Il faut donc le réinventer. Bruno Guillouet, co-directeur en charge du quotidien et des évolutions stratégiques : "C'est lié à l'évolution des normes de la construction, la RE2020 qui conduit à une évolution des ciments, propre à la construction en France et en Europe. Il faut que nous fassions évoluer nos produits pour rester dans l'air du temps, dans les produits que demanderont nos clients, liés à l'évolution normative."